ASMED : formation aux «attitudes de médiation»

L’Association genevoise pour la médiation de voisinage (ASMED) propose plusieurs fois par année une formation aux «attitudes de médiation» d’une durée de 40h pour aborder autrement les conflits, plus particulièrement en lien avec la médiation de voisinage.

Il s’agit d’une formation de groupe (de 12 à 15 personnes) dont l’objectif est de se découvrir médiateur, avec ses ressources et ses limites.

Contenu
Dans le contexte de la médiation de quartier :

  • Travail sur les attitudes des médiateurs
    Écoute, émotions, non jugement, savoir être et savoir faire, travail d’équipe.
  • Apprentissage des étapes d’une médiation

Prérequis
Il n’y a pas de prérequis spécifiques, si ce n’est d’être intéressé-e par l’approche de la médiation de quartier et de pouvoir exposer ses motivations. Un entretien préalable peut être requis.

Des informations plus précises concernant les prochaines dates et les tarifs peuvent être consulté directement sur le site internet de l’ASMED. Vous y trouverez également un pdf de description ainsi qu’un pdf d’inscription (ils se situent tout au bas de leur page).

Je n’ai personnellement pas suivi cette formation. J’en ai cependant entendu parler en bien.

Contact
Association genevoise pour la médiation de voisinage
3, rue du Village-Suisse
1205 Genève
Formulaire de contact

source : http://www.mediation-de-voisinage.ch/index.php?page=paragraph&iId=5

 

MGEM : sensibilisation à la médiation

La Maison genevoise des Médiations (MGEM) propose plusieurs fois par année des modules d’initiation d’une durée de 12 heures, lesquels poursuivent un double objectif :

  • d’une part, ils permettent à des personnes intéressées à la médiation de découvrir cette méthode de régulation des conflits,
  • d’autre part, cela permet aux professionnels du droit, de la pédagogie, des ressources humaines, de la santé, de la famille, de comprendre la complémentarité de la démarche de médiation avec leur activité professionnelle.

Deux types de sensibilisation sont proposés :

  • la sensibilisation à la médiation générale
  • la sensibilisation à la médiation dans le domaine du travail

Les tarifs, les prochaines dates ainsi que le programme complet peuvent être consultées directement sur le site internet de la MGEM.

J’ai personnellement suivi le module de sensibilisation générale co-animé par Bruno Manari et Mylène Barthassat et en ai été enchanté. C’est d’ailleurs cette sensibilisation qui m’a donné envie de poursuivre une formation certifiante par la suite.

Contact
Maison genevoise des Médiations,
41 rue de la Synagogue
entrée 15 rue de l’Arquebuse
1204 Genève
info[at]mediation-mgem.ch

source : http://www.mediation-mgem.ch/sensibilisation/sensibilisation-privee/

Le droit collaboratif : une interview télévisée intéressante

Le droit collaboratif a émergé dans les années 90 aux États-Unis et s’est répandu ensuite au Canada pour gagner enfin l’Europe. Il a été introduit en France en 2007. Plus de 15 pays l’appliquent aujourd’hui en Europe. Il s’agit d’un mode alternatif de règlement des litiges qui va permettre aux parties de s’engager pour régler à l’amiable leur différend, en matière familiale aussi bien que dans d’autres domaines, sans recourir à la décision d’un juge.

Dans un jugement de divorce classique, la décision du juge laisse l’un ou l’autre parfois sur un sentiment d’arbitraire. Or celui qui aura l’impression d’avoir perdu va pouvoir le reporter sur les autres membres de la famille.

Le droit collaboratif est un principe de négociation. Les justiciables vont définir eux-même leurs priorités, en présence de leurs avocats respectifs. Ces derniers s’engagent à conseiller leur client dans l’optique unique de la recherche d’une solution négociée.

En cas d’échec du processus, explique le site barreaudebruxelles.be, les avocats consultés ne peuvent plus poursuivre leur intervention et ne peuvent dès lors pas assurer la défense des intérêts de leurs clients dans le contexte d’une procédure contentieuse.

La réalisation d’un accord est par conséquent la seule mission des avocats collaboratifs engendrant, en cas d’échec de la négociation, l’obligation de retrait de ceux-ci.

Le droit collaboratif ne laisse par ailleurs aucune place à la procédure contentieuse : il suppose en effet l’absence de procédure agressive (ou la suspension de celle(s) en cours) mais également l’absence de toute menace de recourir à la procédure et de toute mesure unilatérale agressive.

En outre, plusieurs principes sous-tendent ce processus dont notamment : le travail d’équipe des avocats, la mise en évidence des intérêts et des besoins des deux parties et des enfants, l’échange d’informations de bonne foi, la confidentialité, la mise en œuvre de règles de communication efficaces, etc…

Bien que présentant certains traits communs (essentiellement dans la mise en œuvre des outils de communication et de négociation raisonnée), le droit collaboratif diffère de la médiation, telle que le souligne le site droitbelge.be.

La médiation est en effet caractérisée par :

  •  l’intervention d’un tiers neutre unique, véhicule de communication entre les parties, hors la présence des avocats généralement en matière familiales (contrairement aux médiations civiles ou commerciales),
  • l’absence d’avis juridique donné par le médiateur. Les parties consultent donc un conseil par ailleurs qui les éclaire sur les questions juridiques en dehors des séances de médiation,
  • le fait que le médiateur en droit familial ne peut envisager sans danger un caucus càd un aparté avec une seule des parties (bien que certains médiateurs familiaux le pratiquent toutefois).

Le droit collaboratif se démarque par :

  • la présence de toutes les parties impliquées et de leurs conseils et partant la présence de personnes qui ne sont ni « neutres » ni « impartiales »,
  • la présence des conseils durant tout le processus et qui peuvent donc, à tout moment, éclairer leurs clients sur les questions juridiques qui se posent,
  • la possibilité pour les conseils d’envisager à tout moment des caucus avec leur client.

Une interview intéressante a été diffusée sur Nice Azur TV. Maître Marie-Pierre Lazard-Pourcines du Barreau de Nice reçoit Maître Charlotte Butruille-Cardew du Barreau de Paris et Maître Beurgaud-Bonada du Barreau de Nice pour faire le point sur cette nouvelle pratique du Droit Familial.

(Durée approximative : 25 min)


Avis Maître Droit Collaboratif par niceazurtv

sources :
1) http://www.dailymotion.com/video/xaepu4_avis-maitre-droit-collaboratif_lifestyle
2) http://www.droit-collaboratif.org/
3) http://www.droitbelge.be/news_detail.asp?id=638
4) http://www.barreaudebruxelles.be/index.php?option=com_content&view=article&id=67&Itemid=133
5) http://www.collaborativelaw-geneva.ch/fr/collabpractice.php