GPM : une première formation en médiation pénale proposée dès 2012

Une formation spécialisée à la médiation en matière pénale (FSMP) est proposée par la Groupe Pro Médiation (GPM). Cette formation a pour objectif général de permettre aux médiateurs généralistes de se spécialiser en médiation dans la justice pénale pour mineurs et majeurs.

Elle se répartit comme suit :

  • 14 jours (112 heures) d’apports théoriques et pratiques (jeux de rôles)
  • 2 jours de pratique supervisée
  • 24 heures de stage en médiation pénale et rapport de stage

Elle débutera  le 26 avril 2012 et prendra fin en septembre 2013.

Vous trouverez le détail complet de leur formation sur leur dépliant.
Vous pouvez également télécharger le bulletin d’inscription.

Contact
Groupement Pro Médiation
17 rue Necker
1201 Genève
004122 321 88 31
info[at]mediations.ch

source : http://www.mediations.ch/cms/form-penale.php

Devoir d’enquête – RTBF Vidéo : « Délivrez-nous du mal » et « Paroles de détenus, paroles de victimes »

Deux reportages très intéressants diffusés sur la RTBF mercredi 14 décembre 2011.

1. Délivrez-nous du mal… (Durée approximative : 1h00)
En principe, Jean Pierre Malmendier et Thierry Muselle n’auraient jamais dû se rencontrer. Il y a une vingtaine d’années, Thierry Muselle a en effet tué la fille de Jean-Pierre Malmendier, dans des circonstances particulièrement atroces. C’était en juillet 92. Thierry Muselle, alors en liberté conditionnelle, venait de croiser la route d’un autre jeune délinquant en cavale, Thierry Bourgard. Pendant huit jours, les deux jeunes gens, dans une randonnée brutale et sauvage, avaient multiplié les agressions. Puis, ils s’en étaient pris à un jeune couple : Marc et Corine, dont on avait retrouvé les corps, au fond d’une forêt. Muselle et Bourgard avaient été condamnés à la peine maximale : la réclusion à perpétuité.
Une quinzaine d’années plus tard, le père de Corine accepte de rencontrer, en prison, l’un des assassins de sa fille. Puis Cathy, la soeur de Corine, rencontre à son tour le deuxième assassin. C’est cette histoire, émouvante et forte, que l’équipe de Devoir d’enquête raconte ce soir. Le parcours bouleversant d’un père pour se délivrer du mal qui l’a si longtemps accablé…

2. Paroles de détenus, paroles de victimes… (Durée approximative : 45 min)
Les médiations judiciaires ne sont pas exceptionnelles en Belgique. Elles sont d’ailleurs encouragées par la loi. Le service Médiante a traité, ces dernières années, plusieurs centaines de demandes de médiation. Médiante organise des rencontres, en prison, entre des détenus condamnés et leurs victimes. Le but n’est pas de pardonner, mais de libérer une parole et de tenter ensuite de gérer ensemble les conséquences d’un crime ou d’un délit. L’équipe de Devoir d’enquête est partie à la rencontre de détenus et de victimes qui ont accepté de s’engager dans la voie de cette justice restauratrice : un braqueur et la caissière qu’il avait prise en otage ; un jeune meurtrier et la mère de sa victime ; une pharmacienne agressée, un homme condamné à perpétuité pour assassinat… Ils racontent le chemin qu’ils ont parcouru, l’expérience d’une rencontre éprouvante mais libératrice…
Un Devoir d’enquête de Robert Neys et Jean Pierre Grombeer.

source : Devoir d’enquête – RTBF Vidéo
(href= »http://www.rtbf.be/video/v_devoir-d-enquete?id=1484743&category=info)

GPM : cours de sensibilisation, formations approfondies et cours de formation continue en médiation de conflits

Le Groupement Pro Médiation (GPM) est une association qui a pour objectif la promotion de la médiation en Suisse romande. Le Groupement Pro Médiation offre plusieurs parcours de formation: cours de sensibilisation, formations approfondies à la médiation et cours de formation continue, et publie de manière régulière un bulletin d’information : Info-GPM.

Les formations approfondies, en médiation familiale ou en médiation pénale proposées ne donnent actuellement pas lieu à des crédits ECTS. Seule la formation en médiation entreprise qui est organisée en partenariat avec la Haute école d’ingénierie et de gestion à Yverdon est certifiée par un Certificat of Advanced Studies (CAS). Les étudiants qualifiés pour cela obtiennent 12 crédits ECTS.

A noter que la formation en médiation familiale a été approuvée par la Fédération suisse des associations de médiation (FSM/SDM) et le Forum européen de médiation familiale. Elle permet, par la suite et sous certaines conditions, d’obtenir la reconnaissance du titre de médiateur, médiatrice familial-le ASM (Association Suisse pour la Médiation).

Je vous recommande de vous rendre directement sur le site du GPM pour plus de détails concernant les formations qu’ils proposent :

Contact
Groupement Pro Médiation
17 rue Necker
1201 Genève
004122 321 88 31
info[at]mediations.ch

source : http://www.mediations.ch

ASMED : formation aux «attitudes de médiation»

L’Association genevoise pour la médiation de voisinage (ASMED) propose plusieurs fois par année une formation aux «attitudes de médiation» d’une durée de 40h pour aborder autrement les conflits, plus particulièrement en lien avec la médiation de voisinage.

Il s’agit d’une formation de groupe (de 12 à 15 personnes) dont l’objectif est de se découvrir médiateur, avec ses ressources et ses limites.

Contenu
Dans le contexte de la médiation de quartier :

  • Travail sur les attitudes des médiateurs
    Écoute, émotions, non jugement, savoir être et savoir faire, travail d’équipe.
  • Apprentissage des étapes d’une médiation

Prérequis
Il n’y a pas de prérequis spécifiques, si ce n’est d’être intéressé-e par l’approche de la médiation de quartier et de pouvoir exposer ses motivations. Un entretien préalable peut être requis.

Des informations plus précises concernant les prochaines dates et les tarifs peuvent être consulté directement sur le site internet de l’ASMED. Vous y trouverez également un pdf de description ainsi qu’un pdf d’inscription (ils se situent tout au bas de leur page).

Je n’ai personnellement pas suivi cette formation. J’en ai cependant entendu parler en bien.

Contact
Association genevoise pour la médiation de voisinage
3, rue du Village-Suisse
1205 Genève
Formulaire de contact

source : http://www.mediation-de-voisinage.ch/index.php?page=paragraph&iId=5

 

MGEM : sensibilisation à la médiation

La Maison genevoise des Médiations (MGEM) propose plusieurs fois par année des modules d’initiation d’une durée de 12 heures, lesquels poursuivent un double objectif :

  • d’une part, ils permettent à des personnes intéressées à la médiation de découvrir cette méthode de régulation des conflits,
  • d’autre part, cela permet aux professionnels du droit, de la pédagogie, des ressources humaines, de la santé, de la famille, de comprendre la complémentarité de la démarche de médiation avec leur activité professionnelle.

Deux types de sensibilisation sont proposés :

  • la sensibilisation à la médiation générale
  • la sensibilisation à la médiation dans le domaine du travail

Les tarifs, les prochaines dates ainsi que le programme complet peuvent être consultées directement sur le site internet de la MGEM.

J’ai personnellement suivi le module de sensibilisation générale co-animé par Bruno Manari et Mylène Barthassat et en ai été enchanté. C’est d’ailleurs cette sensibilisation qui m’a donné envie de poursuivre une formation certifiante par la suite.

Contact
Maison genevoise des Médiations,
41 rue de la Synagogue
entrée 15 rue de l’Arquebuse
1204 Genève
info[at]mediation-mgem.ch

source : http://www.mediation-mgem.ch/sensibilisation/sensibilisation-privee/

Le droit collaboratif : une interview télévisée intéressante

Le droit collaboratif a émergé dans les années 90 aux États-Unis et s’est répandu ensuite au Canada pour gagner enfin l’Europe. Il a été introduit en France en 2007. Plus de 15 pays l’appliquent aujourd’hui en Europe. Il s’agit d’un mode alternatif de règlement des litiges qui va permettre aux parties de s’engager pour régler à l’amiable leur différend, en matière familiale aussi bien que dans d’autres domaines, sans recourir à la décision d’un juge.

Dans un jugement de divorce classique, la décision du juge laisse l’un ou l’autre parfois sur un sentiment d’arbitraire. Or celui qui aura l’impression d’avoir perdu va pouvoir le reporter sur les autres membres de la famille.

Le droit collaboratif est un principe de négociation. Les justiciables vont définir eux-même leurs priorités, en présence de leurs avocats respectifs. Ces derniers s’engagent à conseiller leur client dans l’optique unique de la recherche d’une solution négociée.

En cas d’échec du processus, explique le site barreaudebruxelles.be, les avocats consultés ne peuvent plus poursuivre leur intervention et ne peuvent dès lors pas assurer la défense des intérêts de leurs clients dans le contexte d’une procédure contentieuse.

La réalisation d’un accord est par conséquent la seule mission des avocats collaboratifs engendrant, en cas d’échec de la négociation, l’obligation de retrait de ceux-ci.

Le droit collaboratif ne laisse par ailleurs aucune place à la procédure contentieuse : il suppose en effet l’absence de procédure agressive (ou la suspension de celle(s) en cours) mais également l’absence de toute menace de recourir à la procédure et de toute mesure unilatérale agressive.

En outre, plusieurs principes sous-tendent ce processus dont notamment : le travail d’équipe des avocats, la mise en évidence des intérêts et des besoins des deux parties et des enfants, l’échange d’informations de bonne foi, la confidentialité, la mise en œuvre de règles de communication efficaces, etc…

Bien que présentant certains traits communs (essentiellement dans la mise en œuvre des outils de communication et de négociation raisonnée), le droit collaboratif diffère de la médiation, telle que le souligne le site droitbelge.be.

La médiation est en effet caractérisée par :

  •  l’intervention d’un tiers neutre unique, véhicule de communication entre les parties, hors la présence des avocats généralement en matière familiales (contrairement aux médiations civiles ou commerciales),
  • l’absence d’avis juridique donné par le médiateur. Les parties consultent donc un conseil par ailleurs qui les éclaire sur les questions juridiques en dehors des séances de médiation,
  • le fait que le médiateur en droit familial ne peut envisager sans danger un caucus càd un aparté avec une seule des parties (bien que certains médiateurs familiaux le pratiquent toutefois).

Le droit collaboratif se démarque par :

  • la présence de toutes les parties impliquées et de leurs conseils et partant la présence de personnes qui ne sont ni « neutres » ni « impartiales »,
  • la présence des conseils durant tout le processus et qui peuvent donc, à tout moment, éclairer leurs clients sur les questions juridiques qui se posent,
  • la possibilité pour les conseils d’envisager à tout moment des caucus avec leur client.

Une interview intéressante a été diffusée sur Nice Azur TV. Maître Marie-Pierre Lazard-Pourcines du Barreau de Nice reçoit Maître Charlotte Butruille-Cardew du Barreau de Paris et Maître Beurgaud-Bonada du Barreau de Nice pour faire le point sur cette nouvelle pratique du Droit Familial.

(Durée approximative : 25 min)


Avis Maître Droit Collaboratif par niceazurtv

sources :
1) http://www.dailymotion.com/video/xaepu4_avis-maitre-droit-collaboratif_lifestyle
2) http://www.droit-collaboratif.org/
3) http://www.droitbelge.be/news_detail.asp?id=638
4) http://www.barreaudebruxelles.be/index.php?option=com_content&view=article&id=67&Itemid=133
5) http://www.collaborativelaw-geneva.ch/fr/collabpractice.php

Témoignages : des médiants parlent de leur expérience en médiation familiale

L’Association Père Mère Enfant Médiation (APME) a réalisé une vidéo d’une quinzaine de minutes, ‘Se parler aujourd’hui pour construire demain’, que je trouve très intéressante. Des médiants acceptent de parler de leur expérience de médiation en répondant à 6 questions :

  • Dans quelle situation étiez-vous avant la médiation familiale ?
  • Comment avez-vous vécu la médiation familiale ?
  • Quelle a été l’attitude du médiateur ?
  • Quelles difficultés avez-vous rencontré ?
  • Comment les questions matérielles ont-elles été traitées ?
  • Et maintenant ?

(Durée approximative : 15 min)

sources :
1) http://www.cerme.fr/
2) http://www.apme-mediation.fr/
3) http://youtu.be/gQIwxNneP0M

Hautes Ecole de Travail Social de Genève : CAS et DAS en Médiation de conflits

La Haute Ecole de Travail Social de Genève, en partenariat avec la Haute École de Santé Genève,  propose 2 formations en médiation de conflits :

  • CAS HES-SO
    Certificate of Advanced Studies
    Médiation de conflits 12 ECTS
  • DAS HES-SO
    Diploma of Advanced Studies
    Médiation de conflits – spécialisation dans le champ familial 30 ECTS

Elles sont destinées aux professionnel-le-s du travail social, de la santé, et des sciences humaines ou juridiques.

CAS en Médiations de conflits
Le CAS forme au développement des compétences nécessaires et des attitudes appropriées à une posture de médiation dans les relations sociales de toute nature. Les modules qui le composent permettent aux participant-e-s de transférer dans leur exercice professionnel, et/ou dans leur engagement dans une collectivité, les préceptes d’une intervention médiatrice pour aborder les crises et réguler les tensions dans les relations voire les conflits.
Il est de plus abordé les enjeux relatifs :
• au dispositif de médiation,
• à la place particulière que le médiateur y occupe pour confronter et soutenir les parties,
• à la co-construction et à la négociation des accords,
• aux conditions minimales pour qu’un processus de médiation puisse se dérouler,
• aux méthodes mobilisables pour soutenir cette mission,
• ainsi qu’aux critères éthiques et déontologiques qui conditionnent ce processus, tels que la multipartialité, la neutralité, la confidentialité et le volontariat.

DAS en Médiation de conflits – spécialisation dans le champ familial
Le DAS inclut en 1ère partie le CAS. Il reprend en 2ème partie ces enjeux en les approfondissant dans le champ de la famille. Il forme aux compétences nécessaires à l’exercice professionnel de la médiation familiale, en particulier dans les couples se séparant ou divorçant. Il aborde aussi, dans une vision plus large de la famille, ce qui touche par exemple aux rapports entre générations, à la protection de l’enfance, à l’accompagnement des crises majorantes qui ponctuent les différentes étapes du cycle de vie de toute famille. Un accent prioritaire est mis sur les actes et les postures spécifiques liés aux dispositifs de médiation familiale ainsi que sur les attentes des champs professionnels connexes, telles la justice ou la santé. Il comprend également une expérience pratique qui permet d’intégrer par des situations réelles les compétences développées.

Conditions d’admission
– Etre titulaire d’un diplôme de travail social ou du domaine de la santé de niveau HES ou titre jugé équivalent
– Ou être titulaire d’un bachelor universitaire dans les domaines des sciences humaines ou juridiques
– Pour le CAS : avoir accompli 2 ans de pratique après sa formation de base
– Pour le DAS : avoir accompli 3 ans de pratique après sa formation de base

Contact (secrétariat)
Andrea Neuhausler
e-mail : andrea.neuhausler[at]hesge.ch
0041 22 388 95 13

Les informations complètes relatives aux modalités d’inscription et au prix de la formation étant susceptibles à des changements, je vous recommande de contacter directement le secrétariat pour plus de précisions. Vous pouvez néanmoins consulter le document pdf source d’où j’ai puisé l’information présente dans cet article pour les détails de la formation 2011-2013.

source : http://www.ies-geneve.ch/Manifestations/cefoc/cefoc8_01.pdf